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Jonathan Morison ou la solitude des pionniers : quand rêver grand devient un crime

Il suffit d’un petit scandale autour d’un tournoi de football amateur pour que toute une société réalise à quel point organiser un événement est une science complexe, rigoureuse et parfois cruelle. Un simple tournoi entre « pros », monté à la va-vite, sans véritable structure ni vision à long terme, sème la confusion, provoque des critiques, et devient la risée du web ivoirien. Et pourtant, c’est ce genre de chaos qui pousse à réfléchir sur ce que certains appellent si vite l’échec d’un autre.

À ce moment précis, un nom revient dans tous les esprits : Jonathan Morison.

Ce jeune entrepreneur ivoirien n’a pas choisi la facilité. Il n’a pas couru derrière des subventions publiques, ni quémandé des parrainages à coup de compromis. Il est venu avec une vision claire, des idées audacieuses, des ambitions démesurées pour un pays qui, trop souvent, se contente du minimum.
Son « crime » ? Avoir osé voir grand.

Un modèle qui dérange

Car oui, Morison dérange. Il dérange ceux qui pensent qu’en Côte d’Ivoire, on ne peut rien faire sans piston, sans clan, sans compromission. Il dérange ceux qui vivent du désordre organisé, qui prospèrent dans la confusion et les petits profits immédiats.

Lui, il a investi des centaines de millions de FCFA, bâti une structure professionnelle, réuni des partenaires internationaux, voulu rivaliser avec les standards des grandes compétitions africaines. Et forcément, dans un tel projet, des couacs arrivent, des imprévus surgissent, des erreurs se corrigent avec l’expérience.

Mais au lieu de le soutenir, de l’accompagner, une partie de la société a préféré le juger, le railler, le boycotter. Parce que chez nous, trop souvent, ceux qui rêvent grand font peur.

La jeunesse ivoirienne mérite mieux que les buzz du moment

Aujourd’hui, le nom de Jonathan Morison devrait être cité dans les écoles, dans les débats télévisés, dans les conférences sur l’entrepreneuriat, sur la jeunesse et l’innovation. Il devrait être un exemple, une fierté nationale, une source d’inspiration.

Mais à la place, il est souvent la cible de critiques faciles, comme si l’excellence ne méritait pas qu’on la défende.

Pendant qu’on glorifie les influenceurs d’un jour et les buzz éphémères, on oublie les bâtisseurs de demain. On critique ceux qui font, pendant qu’on applaudit ceux qui improvisent. Et pourtant, les vrais leaders ne sont pas ceux qui cherchent à plaire, mais ceux qui osent déranger pour faire avancer.

Protégeons nos pionniers

Jonathan Morison est plus qu’un promoteur d’événements. Il est le symbole d’une Côte d’Ivoire nouvelle, d’une jeunesse ivoirienne ambitieuse, indépendante et fière. Il est le reflet de cette minorité qui croit en la grandeur malgré les obstacles, malgré les trahisons, malgré les doutes.

Et si nous ne le protégeons pas, si nous ne le soutenons pas, si nous ne le reconnaissons pas, alors nous serons coupables de tuer dans l’œuf ce qu’il reste de notre foi collective en un avenir meilleur.

🔵 Rêver grand ne devrait pas être un crime.
🟠 Osons soutenir ceux qui osent.
🔴 Jonathan Morison est un modèle. Ne le laissons pas tomber.

✍️ Timité Lassana
Sopaiya Magazine

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