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Nassénéba Touré à l’écoute des femmes : un afterwork pour parler genre, autonomie et solutions concrètes

Abidjan, 23 juillet 2025 – Dans une atmosphère conviviale mais engagée, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a tenu un afterwork institutionnel avec une trentaine de femmes venues de divers horizons socio-professionnels. L’objectif : créer un espace d’échange direct sur les problématiques liées au genre, à l’autonomisation économique et à la lutte contre les violences basées sur le genre.

💬 Une ministre à l’écoute, un échange franc et sans filtre

Dans un cadre détendu, la ministre a pris le temps d’écouter les préoccupations, frustrations mais aussi les suggestions de ses interlocutrices. Employées, entrepreneures, responsables d’ONG ou jeunes diplômées : toutes ont partagé leurs réalités du quotidien, parfois marquées par l’inégalité des chances, l’accès difficile aux financements ou encore les discriminations.

« Je suis ici pour vous écouter, pas pour faire un discours. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont vos vécus, vos idées, vos besoins réels », a déclaré Nassénéba Touré dès l’ouverture des échanges.

🚀 Formation, entrepreneuriat et financement : les piliers de l’autonomisation

La ministre a mis un accent particulier sur trois leviers essentiels pour sortir les femmes de la précarité :

La formation, pour développer des compétences utiles et compétitives sur le marché du travail.

L’entrepreneuriat, comme moyen de libération financière et de leadership.

L’accès aux financements, un obstacle encore trop grand pour nombre de femmes, malgré les initiatives existantes.

Elle a notamment rappelé les programmes gouvernementaux comme le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), les incubateurs régionaux, ainsi que les partenariats avec les institutions bancaires pour proposer des crédits à taux réduits.

🚨 Lutte contre les violences basées sur le genre : renforcer les dispositifs

Le dialogue a aussi porté sur les violences faites aux femmes. Nassénéba Touré a évoqué l’importance des centres d’écoute, des numéros verts, et des unités spécialisées de la police. Elle a encouragé les participantes à s’approprier ces dispositifs et à briser le silence.

« Trop de femmes souffrent en silence. Il faut parler. Il faut dénoncer. Et l’État doit répondre présent. C’est notre devoir », a-t-elle insisté.

👏 Une initiative saluée et à renouveler

Les participantes ont salué l’approche directe et humaine de la ministre. Ce format d’afterwork institutionnel, loin des discours officiels, a permis une connexion authentique entre les autorités et les citoyennes. Plusieurs ont exprimé le souhait de voir ce type de rencontre se multiplier dans les régions de l’intérieur du pays.

📍 Sopaiya Magazine salue cette initiative qui place la parole des femmes au cœur de l’action publique. Une parole qui ne demande qu’à être écoutée… et traduite en actes.

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