Scandale à Yaoundé : Trois hauts responsables de la police camerounaise en garde à vue après la diffusion d’une sextape virale

Par Timité Lassana | Sopaiya Magazine
La scène se passe à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, mais les images ont traversé les frontières du pays à la vitesse de la lumière. Une sextape impliquant trois hauts responsables de la police nationale a mis en émoi tout un continent, jetant une lumière crue sur les dérives au sommet de l’institution chargée de faire respecter l’ordre et la morale publique.
▪️ Des visages connus de la hiérarchie policière
Le principal protagoniste de cette affaire est le commissaire divisionnaire Josué OSSOMO, jusque-là très respecté, et surtout chef de la Délégation régionale de la Sûreté nationale (DRSN) de la région du Centre. À ses côtés dans la vidéo devenue virale, on reconnaît l’officier de police Christelle EBOA, 2e grade, en service au commissariat central n°1 de Yaoundé, ainsi qu’une autre commissaire, également filmée dans des positions explicites.
La scène choquante aurait été tournée dans les bureaux mêmes du commissaire divisionnaire, ce qui ajoute une gravité supplémentaire aux faits, tant sur le plan éthique qu’administratif.
▪️ Une réaction rapide des autorités
À peine les images diffusées sur les réseaux sociaux ce 29 juillet 2025, les mesures disciplinaires n’ont pas tardé à tomber. Dès le lendemain, les trois agents de police identifiés dans la vidéo ont été interpellés et placés en garde à vue au Groupement Spécial d’Opérations (GSO) de Yaoundé. Cette décision fait suite à une instruction directe des plus hautes autorités de la Sûreté nationale.
Dans la foulée, le commissaire Ossomo a été suspendu de ses fonctions. Un commissaire intérimaire, Monsieur Abena, a été désigné pour assurer la continuité administrative de la DRSN.
▪️ Une enquête confiée à la « police des polices »
Une enquête administrative interne a été confiée à l’Inspection Générale des Services, plus communément appelée « police des polices ». Située à quelques pas du siège de la DGSN à Yaoundé, cette unité spéciale a pour mission de traquer les fautes professionnelles et les atteintes graves à l’éthique au sein des forces de sécurité.
Les premières étapes de l’enquête visent à vérifier l’authenticité de la vidéo, les circonstances exactes de son enregistrement, et surtout les conditions de sa fuite. Car au-delà des actes eux-mêmes, le fait que des vidéos aussi sensibles aient pu sortir d’un bureau sécurisé et atterrir sur les réseaux sociaux interroge sur l’intégrité et la discipline au sein même de la police camerounaise.
▪️ Une onde de choc nationale… et continentale
Ce scandale dépasse les simples frontières du Cameroun. Sur la toile, des milliers d’internautes d’Afrique francophone ont exprimé leur colère, leur dégoût ou leur moquerie face à ce qu’ils qualifient d’ »humiliation publique de l’uniforme ». Beaucoup rappellent que la police est censée être un modèle de rigueur, de responsabilité et de droiture, et non une institution entachée par des scandales sexuels.
Des voix s’élèvent aussi pour dénoncer un climat de laxisme et de banalisation des comportements immoraux dans certaines sphères du pouvoir. D’autres encore soulignent l’impact psychologique et symbolique que ces images peuvent avoir sur les jeunes générations, qui ne voient désormais plus l’uniforme comme un modèle à suivre.
▪️ Un tournant dans la lutte contre les dérives ?
Ce scandale pourrait marquer un tournant dans la manière dont les institutions africaines, en particulier les forces de sécurité, gèrent les fautes graves de leurs cadres. Au Cameroun, cette affaire fait suite à plusieurs autres incidents de corruption, d’abus d’autorité ou de violences policières ayant entaché la réputation de l’institution.
Mais cette fois, l’onde de choc est telle que la hiérarchie n’a pas pu étouffer l’affaire. La transparence s’impose, et l’opinion publique attend des sanctions exemplaires.
▪️ Et maintenant ?
Les trois policiers mis en cause sont toujours en garde à vue à l’heure où nous publions cet article. L’issue de l’enquête administrative et les éventuelles suites judiciaires sont très attendues.
Des associations de défense de la moralité publique et de lutte contre la corruption ont déjà annoncé qu’elles suivraient de près l’évolution de ce dossier. Le Ministère de la Justice pourrait également se saisir du dossier si les faits sont qualifiés de « conduite indigne d’un fonctionnaire d’autorité ».
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👉 Ce scandale est-il une simple faute individuelle ou le reflet d’un mal plus profond dans les institutions ?
👉 Pensez-vous que les sanctions actuelles sont suffisantes ?
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