Baccalauréat 2025 au Burkina Faso : 112 985 candidats face à leur destin, le top départ donné à Ouagadougou

Ce mardi 24 juin 2025, une marée d’émotions, de concentration et d’espérance a déferlé sur les centres d’examen du Burkina Faso. 112 985 candidats ont entamé les épreuves écrites du baccalauréat, marquant ainsi une étape cruciale dans leur parcours académique et citoyen. Le lancement officiel de cette session 2025 a eu lieu au Lycée Bambata de Ouagadougou, en présence d’une délégation gouvernementale de haut niveau.

🏛️ Un top départ politique et symbolique

La cérémonie de lancement n’était pas qu’un rituel administratif. Elle s’est révélée être un acte politique fort, un message adressé à toute la nation. À la tête de la délégation, le Commandant Ismaël SOMBIÉ, Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a incarné la volonté du gouvernement de placer l’éducation au cœur de la Révolution progressiste et populaire.

À ses côtés, étaient présents :

Jacques Sosthène DINGARA, ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales,

Boubakar SAVADOGO, ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique,

Ardjima THIOMBIANO, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Cette forte mobilisation traduit une réalité claire : le Bac 2025 n’est pas un simple examen scolaire, c’est un enjeu national.

🎤 Une jeunesse digne et intègre : socle de la refondation nationale

Dans son allocution solennelle, le Commandant Ismaël SOMBIÉ n’a pas manqué de replacer cet examen dans un contexte plus vaste : celui de la reconstruction morale et politique du Burkina Faso.

« La réussite de notre Révolution passe par une jeunesse intègre, digne et honnête », a-t-il martelé devant les candidats.

Dan un pays confronté à des défis multiples – sécuritaires, économiques, sociaux – la jeunesse est perçue comme le principal levier de transformation. Et le baccalauréat, loin d’être un simple test de connaissances, est un rite républicain, un acte de foi en la méritocratie et l’égalité des chances.

Le ministre d’État a également salué l’engagement exceptionnel des enseignants, des personnels administratifs, des surveillants, véritables artisans de l’école burkinabè. Il a appelé ces derniers, qu’il a qualifiés de “policiers du jour”, à faire preuve d’une vigilance accrue face à la fraude. « Il n’y aura aucune tolérance pour les tricheurs », a-t-il prévenu avec fermeté.

🛡️ Un Bac sous protection : hommage aux forces combattantes

Dans un climat national toujours marqué par l’instabilité sécuritaire, la tenue du baccalauréat 2025 relève presque d’un exploit collectif. Le gouvernement a rendu un hommage appuyé aux forces combattantes, garantes de la paix et de l’ordre, qui permettent à des milliers de jeunes de composer dans la sérénité.

Des salles d’examen de Bobo-Dioulasso aux établissements de Fada N’Gourma, en passant par Dori et Gaoua, l’État a tenu à faire du Bac un symbole d’unité et de résistance, même dans les zones les plus fragiles.

✊🏾 112 985 rêves, 112 985 combats personnels

Chaque candidat représente une histoire de courage, souvent marquée par des conditions d’apprentissage difficiles, des trajets périlleux vers les écoles, des sacrifices familiaux, des nuits blanches passées à réviser. Le Bac est pour beaucoup la porte d’entrée vers une vie nouvelle : l’université, les concours, les ambitions professionnelles ou simplement la fierté d’avoir franchi une étape majeure.

Derrière chaque copie remplie aujourd’hui, se cache une promesse d’avenir pour le Burkina Faso.

📝 En route vers les résultats, avec espoir et responsabilité

Les épreuves, qui s’étaleront sur plusieurs jours, seront supervisées de près par les autorités éducatives. Le ministère a mis en place un dispositif de surveillance renforcé, combinant rigueur académique et encadrement psychologique des candidats. Car il s’agit aussi d’accompagner cette jeunesse dans une période de forte pression émotionnelle.

Les résultats du Bac 2025 sont attendus avec impatience dans les semaines à venir, mais d’ores et déjà, la Nation félicite ces milliers de jeunes qui, en ce mois de juin, écrivent une page d’histoire avec leur stylo, leur courage, et leur silence studieux.

📌 Publié par Timité Lassana pour Sopaiya Magazine
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