Guiba, Centre-Sud, 13 juin 2025 – Dans un geste hautement symbolique et porteur d’espérance pour l’avenir environnemental du Burkina Faso, le Président de la Transition, Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à la plantation d’un jeune tamarinier pour marquer le lancement officiel de la campagne nationale de reforestation 2025.

Cet acte inaugural, fort en symboles, s’est déroulé dans le village de Banguessom, commune de Guiba, sur un site de 5 hectares dédié à la reforestation dans la région du Centre-Sud. Il donne le ton à une mobilisation écologique d’envergure, qui vise à reverdir le territoire burkinabè et à engager durablement la population dans la restauration du couvert végétal.

🌱 Une ambition verte : 20 millions d’arbres à planter en 2025

Dans son allocution, le Président Traoré n’a pas caché la dimension titanesque du projet :
➡️ 5 millions d’arbres devront être mis en terre rien que lors de la Journée Nationale de l’Arbre, prévue pour le 21 juin 2025,
➡️ et pas moins de 20 millions de plants pour l’ensemble de la campagne nationale.

Cette initiative s’inscrit dans une vision écologique durable, au service de la sécurité alimentaire, de la résilience climatique et du bien-être des générations futures. À l’heure où le Sahel est durement éprouvé par l’avancée du désert, la sécheresse et la déforestation, ce programme traduit une volonté ferme de restaurer l’équilibre naturel et de renforcer la souveraineté écologique du pays.

🧪 Des bosquets médicinaux dans chaque province

Fait notable, Ibrahim Traoré a insisté sur l’importance des plantes médicinales dans cette opération de reboisement. Il a recommandé la création de bosquets à usage médicinal dans chaque province, afin de valoriser les savoirs endogènes et de promouvoir la pharmacopée traditionnelle, tout en restaurant les écosystèmes.

🗣️ « Nos forêts sont des pharmacies à ciel ouvert. Il est temps de protéger et valoriser nos ressources locales », a-t-il affirmé avec conviction.

Cette orientation stratégique vise également à renforcer l’autonomie sanitaire locale, dans un contexte où les populations rurales dépendent encore largement des plantes médicinales pour leurs soins quotidiens.

✊ Une mobilisation citoyenne, un pacte avec la Terre

Le Président du Faso n’a pas manqué de faire appel au civisme écologique de tous les Burkinabè. Il a exhorté chaque citoyen à « se retrousser les manches » et à prendre part activement à cet effort collectif. Il s’agit d’un pacte moral avec la terre, d’un appel à la responsabilité individuelle et collective face aux défis du dérèglement climatique.

🗣️ « Que chaque Burkinabè plante un arbre et en prenne soin. C’est un acte de patriotisme, de solidarité, et de foi en l’avenir », a-t-il martelé.

La campagne de reboisement 2025 devient ainsi plus qu’un programme environnemental : elle devient une mission nationale, une manière pour chaque citoyen de participer concrètement à la reconstruction d’un Burkina plus vert, plus sain, et plus souverain.

📍 Banguessom : un acte symbolique dans une région stratégique

Le choix du village de Banguessom pour lancer cette campagne n’est pas anodin. Située dans le Centre-Sud du pays, cette zone est touchée par une pression agricole croissante, une érosion des terres et une diminution du couvert forestier. En implantant un site de 5 hectares de reboisement, l’État burkinabè envoie un signal clair : chaque région, chaque commune, chaque village est concerné par cette révolution verte.

Vers un Burkina écologiquement souverain

Cette opération de reboisement s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement de transition, qui place la souveraineté nationale au cœur de ses priorités : souveraineté militaire, économique, alimentaire… et désormais environnementale.

À travers cet acte de planter un simple arbre, c’est tout un pays qui se remet debout, dans une logique de reconstruction, de résilience et de transmission.

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