Carlo Ancelotti et le Brésil : premiers pas, premiers doutes ?

0-0. C’est le score du tout premier match de Carlo Ancelotti à la tête de la sélection brésilienne. Un match amical face à l’Équateur, sans but, sans éclat, sans samba. Pour un entraîneur habitué aux grandes scènes européennes, ce début en terre sud-américaine a des allures de retour sur terre.
Une première sortie sans saveurLes supporters attendaient un feu d’artifice, une démonstration, un renouveau sous la houlette de “Don Carlo”, l’homme aux quatre Ligues des champions. À la place : une prestation neutre, un Brésil sans inspiration offensive, et un adversaire équatorien solide mais loin d’être invincible.Le Brésil, privé de quelques cadres, n’a pas su imposer son rythme. Ni les jeunes pépites, ni les expérimentés n’ont trouvé la clé. Résultat : un match fermé, des visages frustrés… et une question qui s’invite déjà :> Ancelotti est-il l’homme de la situation ?
Un entraîneur légendaire… mais dans un contexte nouveauIl faut le dire : Ancelotti n’est pas un novice. Il a tout gagné avec le Real Madrid, l’AC Milan, Chelsea, le PSG, et plus encore. Mais le football sud-américain a ses propres codes. Son propre rythme. Sa propre pression.Le Brésil, c’est plus qu’une sélection. C’est un peuple, une culture, une passion démesurée pour le ballon rond. Et ici, chaque faux pas est un tremblement de terre.
Un test révélateur ? Ce match nul ne signifie pas un échec. Mais il révèle une chose : le chantier est immense. Le Brésil doit se réinventer. Retrouver son identité. Créer une alchimie entre les anciens et la nouvelle génération. Et Carlo Ancelotti doit s’adapter à une mentalité, une attente et une intensité très différentes de celles qu’il a connues en Europe.
Le verdict du public : patience ou pression ?Sur les réseaux, les avis sont déjà partagés. Certains appellent à la patience, d’autres s’inquiètent. Pour une nation qui rêve d’une 6ᵉ étoile et qui reste sur une élimination amère au Mondial 2022, le temps presse.> “Carlo, ici, on ne te donnera pas 6 mois. Ici, c’est le Brésil…” disait un commentateur local après le match. La suite ? Le vrai test viendra avec les matchs compétitifs. Mais ce 0-0 face à l’Équateur marque le ton : la mission d’Ancelotti sera loin d’être facile. Il devra faire bien plus que poser son palmarès sur la table.Il devra faire vibrer le peuple brésilien. Et ça, aucun trophée passé ne peut le garantir.🖊️ Sopaiya Magazine – L’info avec un supplément d’âme.