Conflit Iran–Israël : le monde au bord de l’embrasement – Résumé complet du jour 10

Par Timité Lassana — Sopaiya Magazine
22 juin 2025 – 19h00 (TU)

Le dixième jour du conflit militaire entre l’Iran, Israël et les États-Unis marque une escalade sans précédent. Tandis que les frappes aériennes s’intensifient, les répercussions diplomatiques, économiques et humanitaires s’accélèrent. La situation semble désormais hors de tout contrôle.

💥 Intensification des opérations militaires

🇮🇱 Israël frappe en profondeur

L’armée israélienne poursuit ses opérations contre des cibles stratégiques iraniennes. Ce 22 juin, elle a mobilisé une trentaine de combattants pour tirer plus de 60 obus sur des dizaines de sites militaires en Iran. Parmi les zones touchées figurent :

Ahvaz

L’aéroport de Bushehr (près de la centrale nucléaire)

La base de Ghadir

La base de missiles de Yazd

À cela s’ajoutent des frappes particulièrement destructrices sur le quartier général de l’Imam Hussein, où des avions F-5E, des lanceurs de missiles Khoramshahr, ainsi que des F-14 et des avions ravitailleurs ont été détruits.

🇺🇸 Fin de l’opération « Midnight Hammer »

Le Pentagone a confirmé la fin de son opération majeure. En chiffres :

7 bombardiers B-2 ont largué 14 bombes GBU-57 sur les sites nucléaires de Fordow et Natanz

20 missiles Tomahawk ont visé Ispahan

En tout, 125 avions et 75 armes de précision ont été engagés

La défense aérienne iranienne a été quasi inexistante ; aucune riposte n’a été enregistrée

🇮🇷 Riposte iranienne ciblée

L’Iran n’a pas tardé à réagir. Entre 27 et 40 missiles balistiques et drones ont été lancés sur le territoire israélien, frappant les villes de :

Tel-Aviv

Rishon LeZion

Haïfa

Aucun bilan officiel des pertes n’a encore été communiqué.

🖥 Réactions internationales et diplomatie sous tension

🇨🇳 Chine : condamne fermement les frappes américaines et exige un cessez-le-feu immédiat, dénonçant une violation du droit international

🇷🇺 Russie : demande une réaction urgente de l’ONU et de l’AIEA, qualifie les attaques d’« agression »

🇮🇳 Inde : appel direct à la désescalade lors d’un échange entre le Premier ministre et le président iranien

🇧🇭 Bahreïn : transfère ses fonctionnaires au télétravail par mesure de précaution

🇺🇳 ONU : convoque une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

🇺🇸 USA :

Le Pentagone parle d’une « réussite militaire remarquable », sans volonté de renverser le régime iranien

Le vice-président Vance assure que les États-Unis ne cherchent pas la guerre, mais sont prêts à répondre « avec une force supérieure »

📉 Conséquences économiques, énergétiques et logistiques

Bourse de Tel-Aviv : bond historique de +1,3 % grâce au sentiment d’affaiblissement de la menace nucléaire iranienne

Marché pétrolier :

Après le vote iranien en faveur du blocage du détroit d’Ormuz, les cours du pétrole flambent

Projections : 130 à 300 $/baril (JPMorgan)

Transport aérien :

Plus de 150 compagnies aériennes, dont British Airways et Singapore Airlines, redirigent ou annulent leurs vols vers Dubaï, Bahreïn et le Qatar

Mobilisation et sécurité régionale

EAU, Koweït, Qatar, Arabie saoudite :

Renforcent leurs mesures sécuritaires

Mise en place d’abris, suspension de services non essentiels

Bahreïn :

Télétravail généralisé pour les fonctionnaires

Transfert de soldats vers des hôtels pour des raisons de sécurité

Bases américaines :

En alerte maximale, anticipant une contre-frappe iranienne

⚠️ Situation intérieure en Iran

Parlement iranien : vote en faveur de la fermeture du détroit d’Ormuz — décision finale attendue du Conseil de sécurité nationale

Fordow : évacuation confirmée de l’uranium enrichi avant les frappes

Crise humanitaire : des millions de réfugiés fuient Téhéran vers l’intérieur du pays et les régions frontalières

📌 Conclusion : vers un point de non-retour ?

Le conflit a clairement franchi un nouveau seuil. Le croisement de frappes directes, les réponses asymétriques, les blocages économiques et l’effondrement de la diplomatie traditionnelle semblent dessiner les contours d’un affrontement plus large, possiblement durable.

Les jours à venir s’annoncent critiques. Mais à ce stade, aucune désescalade réelle ne paraît possible. La stabilité régionale — et peut-être mondiale — est suspendue à une ligne de feu de plus en plus fine.

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