Crise énergétique : la France et la Belgique résistent à l’Union européenne sur le gaz russe

Crise énergétique : la France et la Belgique résistent à l’Union européenne sur le gaz russe

L’Union européenne est de nouveau confrontée à ses propres divisions internes. Alors que Bruxelles propose une interdiction complète des importations de gaz russe, la France et la Belgique refusent de signer sans conditions. Un refus qui révèle les tensions entre volonté politique et réalités économiques.

📍 Pourquoi cette interdiction maintenant ?
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’UE cherche à couper toutes ses dépendances énergétiques envers Moscou. Le charbon et le pétrole ont déjà été largement sanctionnés. Il ne reste qu’un grand pilier encore en place : le gaz naturel liquéfié (GNL), que plusieurs pays européens continuent d’acheter à la Russie, souvent de manière indirecte.

🇫🇷🇧🇪 Et pourquoi Paris et Bruxelles bloquent ?
Parce que ce n’est pas si simple.
🔹 La France dispose de plusieurs terminaux méthaniers, notamment à Dunkerque et Montoir-de-Bretagne, qui reçoivent du GNL russe et alimentent toute une partie de l’Europe.
🔹 La Belgique, via le port stratégique de Zeebruges, joue aussi un rôle clé dans la redistribution du gaz russe.

Ces deux pays soulèvent plusieurs inquiétudes majeures :

Économiques : une interdiction brutale ferait grimper les prix, comme en 2022.

Juridiques : des contrats à long terme lient encore des entreprises européennes à des fournisseurs russes.

Logistiques : quelles alternatives immédiates si le gaz russe est coupé ? Le Qatar, les USA, l’Algérie ? Pas si simple.

Et les autres pays européens ?
La fracture est nette.
Des pays comme la Pologne, la Lituanie ou l’Estonie poussent pour un arrêt total des flux énergétiques russes, par principe et par stratégie. Pour eux, continuer à importer du gaz russe revient à financer la guerre de Poutine.

Mais l’Europe de l’Ouest, plus dépendante, adopte une posture de pragmatisme : ne pas se tirer une balle dans le pied pendant la transition énergétique.

💬 Le dilemme européen est donc clair :
👉 Faut-il privilégier une position ferme contre la Russie, quitte à fragiliser l’économie intérieure ?
👉 Ou faut-il opter pour une sortie progressive, plus réaliste, mais critiquée sur le plan moral et politique ?

🗣️ À vous la parole !
L’Europe peut-elle vraiment se passer du gaz russe ?
La France et la Belgique ont-elles raison de refuser l’interdiction sans garanties ?
Donnez votre avis en commentaire.

✍️ Sopaiya Magazine – Là où l’actu rencontre la réflexion.

Laisser un commentaire

Comments

No comments yet. Why don’t you start the discussion?

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *