Washington, le 5 juin 2025 –
L’ancien président Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle de 2025, vient de signer un décret radical interdisant l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de 12 pays et imposant des restrictions sévères à 7 autres. Ce texte relance un débat brûlant sur la politique migratoire des États-Unis et soulève déjà une vague de critiques à l’échelle internationale.
🛑 Une interdiction totale pour 12 pays
Selon le décret publié par la Maison-Blanche, les citoyens des pays suivants sont désormais interdits d’entrée aux États-Unis, quel que soit leur motif de voyage (tourisme, affaires ou immigration) :
Afghanistan
Birmanie (Myanmar)
Tchad
République du Congo
Guinée équatoriale
Érythrée
Haïti
Iran
Libye
Somalie
Soudan
Yémen
Ce durcissement, justifié par des motifs de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme, vise des pays « présentant des lacunes importantes dans le partage d’informations sécuritaires et dans la lutte contre les réseaux terroristes », selon les mots du communiqué officiel.
⚠️ Des restrictions partielles pour 7 pays supplémentaires
Le décret introduit également des restrictions plus ciblées pour les ressortissants de :
Burundi
Cuba
Laos
Sierra Leone
Togo
Turkménistan
Venezuela
Ces restrictions concernent surtout les visas de tourisme, d’études et d’échange culturel, et varient selon le profil du demandeur et la coopération de chaque État avec les services de sécurité américains.
🔍 Les raisons invoquées par Trump
Trump justifie cette décision comme une réponse ferme à la montée des menaces sécuritaires. Il a notamment cité l’affaire d’un ressortissant étranger récemment impliqué dans une attaque à Boulder, Colorado, pour illustrer les « failles du système migratoire américain ».
Ce décret rappelle l’ »executive order 13769″ pris en 2017, qui avait établi la première vague de ce que certains ont surnommé le « Muslim Ban ». À l’époque, la mesure avait été contestée en justice jusqu’à la Cour suprême.
✋ Exceptions et exemptions
Bien que sévère, la mesure prévoit quelques exceptions humanitaires et diplomatiques :
Résidents permanents légaux (« Green Card holders »)
Diplomates en poste
Cas d’urgence humanitaire ou médicale
Athlètes ou artistes bénéficiant d’une autorisation spéciale
Vives réactions à l’international
Plusieurs gouvernements et ONG de défense des droits de l’homme ont déjà condamné cette décision, la qualifiant de discriminatoire, xénophobe et contre-productive. Des experts s’inquiètent également de l’impact de cette mesure sur les relations bilatérales et la perception des États-Unis sur la scène mondiale.
« Ce décret stigmatise des pays entiers et des millions d’innocents sous couvert de sécurité nationale », déclare un représentant d’Amnesty International.
📌 Conclusion : Un message fort en pleine campagne
Ce décret s’inscrit dans une stratégie électorale claire de Donald Trump : se présenter comme le candidat de la fermeté, du nationalisme et du contrôle migratoire. Il cherche à galvaniser sa base électorale conservatrice à quelques mois de l’élection, dans un contexte politique américain toujours plus polarisé.
La communauté internationale, quant à elle, reste en alerte face à cette politique migratoire de plus en plus restrictive et au climat de fermeture que cela induit.
📲 Pour plus d’analyses géopolitiques et de décryptages internationaux, rendez-vous sur notre site officiel :
👉 www.sopaiyamagazine.com
✍️ Rédaction Sopaiya Magazine