Fabrice Lago contre Kokora N’zi : 《 C’est donc ainsi que vous traitez vos morts ? 》
Un duel politique qui vire à l’éthique🖋️
Rédaction : Sopaiya Magazine
Le plateau de NCI, dimanche dernier, a été le théâtre d’un échange tendu entre Fabrice Lago et Kokora N’zi, deux figures du débat politique ivoirien. Accusé publiquement d’avoir reçu 3 000 euros mensuels du regretté Hamed Bakayoko, Lago a vivement réagi avec un texte d’une rare intensité, mêlant colère froide, argumentation rigoureuse et attaques ciblées.🎙️ « C’est donc ainsi que vous traitez vos morts ? »
Fabrice Lago n’a pas mâché ses mots. Pour lui, ces accusations ne sont rien d’autre qu’une fuite en avant face à l’argumentaire solide qu’il dit avoir opposé à Kokora N’zi lors du débat. Il voit dans cette tentative d’assimilation à feu Hamed Bakayoko une stratégie désespérée, mais surtout une insulte à la mémoire d’un homme disparu.> « Pourquoi Hamed Bakayoko me donnerait-il de l’argent, moi qui n’ai jamais changé de position face au régime ? Cela voudrait dire qu’il n’était pas loyal à Ouattara ? C’est grave ! »📄 Une plainte ? Non. Une exigence de vérité ? Oui.Dans un long développement, Lago explique pourquoi il refuse de porter plainte, dénonçant l’inefficacité du système judiciaire actuel. Il évoque plusieurs plaintes restées sans suite, notamment celles liées à l’affaire E-emploi du RHDP ou encore aux propos de Camille Makosso contre Laurent Gbagbo.> « Porter plainte serait une perte de temps et donnerait une échappatoire à mon accusateur. Qu’il publie ses preuves, ici et maintenant. »🎓 « Je suis Spin Doctor, diplômé, indépendant, et fier »Loin de se positionner en victime, Fabrice Lago revendique son parcours, sa réussite professionnelle et son indépendance intellectuelle. Il balaie d’un revers de main toute idée d’influence ou d’achat :> « On peut m’acheter, mais ce sera plus cher que 3 000 euros mensuels. Je gagne très bien ma vie, honnêtement. »📺 Et dimanche prochain ? Il promet « encore la sauce »Dans un style incisif, Lago termine en annonçant la couleur pour un prochain débat. Il qualifie son adversaire d’insuffisant intellectuellement et politiquement pour soutenir la confrontation :> « Tu n’as ni la profondeur intellectuelle ni la profondeur politique pour me contrarier. »Analyse Sopaiya Magazine :Ce clash entre deux figures publiques ivoiriennes dépasse le simple cadre du débat. Il soulève des questions profondes sur l’honneur, la mémoire des figures disparues, la politisation des accusations, et la confiance dans la justice. Le public attend désormais une suite : des preuves ou des excuses.
