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Gaza, jeudi noir : plus de 80 civils tués, l’enfer continue

Par Timité Lassana | Sopaiya Magazine – 19 juin 2025

« Nous ramassons des corps à la pelle. Ce ne sont plus des frappes, c’est un massacre systématique. »
— Un secouriste à Gaza

Ce jeudi 19 juin 2025, la bande de Gaza a une fois de plus été le théâtre d’un carnage. Plus de 80 civils palestiniens ont été tués en une seule journée dans une série de bombardements israéliens d’une violence inouïe. Ces frappes, qui ont notamment visé des camps de réfugiés et des points de distribution d’aide alimentaire, suscitent l’indignation de la communauté humanitaire, qui parle d’un nouveau palier franchi dans l’horreur.

🔴 Les faits : des zones civiles visées, des familles décimées

Les attaques les plus meurtrières ont été rapportées dans trois zones distinctes :

Netzarim, un corridor humanitaire supposé être sécurisé, a vu la mort d’au moins 15 personnes, dont plusieurs enfants et personnes âgées, tentant de récupérer de la nourriture. Plus de 60 blessés ont été enregistrés sur les lieux.

À Al-Shati, un camp de réfugiés situé dans la ville de Gaza, 7 morts ont été confirmés après une frappe directe sur des tentes abritant des familles déplacées.

À Jabalia, un autre quartier densément peuplé du nord de la bande de Gaza, des frappes israéliennes ont causé la mort d’au moins 14 personnes supplémentaires, dans une zone où les civils s’étaient réfugiés.

Au total, le bilan pour la seule journée du 19 juin dépasse les 80 morts civils, selon les chiffres communiqués par le Ministère de la Santé de Gaza, corroborés par des ONG internationales telles que Médecins pour les Droits Humains et la Croix-Rouge.

📊 Un bilan global qui ne cesse de grimper

Depuis le 7 octobre 2023, date du début de la guerre entre Israël et le Hamas, plus de 55 700 Palestiniens ont perdu la vie, en grande majorité des civils. Rien que dans les dernières 24 heures, au moins 69 morts et 220 blessés ont été officiellement recensés par les autorités sanitaires locales.

Les frappes visent désormais non seulement les zones supposées abriter des combattants, mais aussi — et surtout — des hôpitaux, des écoles, des camps de fortune, et même des centres de distribution d’aide. Le corridor de Netzarim, pourtant présenté comme un passage humanitaire, est devenu un piège mortel.

🏥 Hôpitaux à genoux, humanitaires impuissants

Les hôpitaux de Gaza sont littéralement au bord de l’effondrement. Le carburant pour les générateurs s’épuise. Les stocks de médicaments sont vides. Les soignants doivent choisir qui soigner et qui laisser mourir. Des témoignages glaçants parlent d’enfants opérés sans anesthésie, de blessés allongés sur les sols, faute de lits disponibles.

« Nous ne sommes plus un hôpital, nous sommes un mouroir. »
— Médecin de l’hôpital Nasser, Gaza

Des ONG comme Médecins Sans Frontières et Crescent Red dénoncent un blocage systématique de l’aide humanitaire, aggravant chaque jour une situation déjà apocalyptique.

Silence international et colère montante

Alors que la situation empire, l’inaction de la communauté internationale interroge. L’Iran a qualifié les frappes du jour de « crimes de guerre délibérés » et a demandé la tenue d’un sommet d’urgence des pays du Sud. De son côté, l’ONU annonce une réunion du Conseil de sécurité en urgence dans les prochaines heures, mais sans assurance de sanctions ou de trêve immédiate.

Pendant ce temps, les habitants de Gaza continuent d’enterrer leurs morts dans le silence du monde.

📷 Témoignages et images de l’horreur

Les images qui circulent sur les réseaux sociaux sont insoutenables : des corps calcinés, des enfants déchiquetés, des mères en larmes. Le monde entier peut voir. Le monde entier sait. Et pourtant, rien ne semble pouvoir arrêter cette spirale infernale.

🔚 Un peuple sous siège, une humanité en question

À Gaza, la vie n’est plus qu’attente de la mort. Attente du prochain missile. Du prochain effondrement. De la prochaine annonce funèbre. La population ne demande pas l’impossible : juste de vivre, d’avoir accès à l’eau, à la nourriture, aux soins. Mais même cela semble leur être refusé.

🕯️ Chaque jour, Gaza enterre ses enfants. Et chaque jour, le monde se tait.

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