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Ibrahim Traoré : « Les autorités ne doivent pas vivre dans le luxe pendant que le peuple souffre »

✍🏾 Par Timité Lassana | Sopaiya Magazine

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, économiques et sociaux sans précédent, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, continue de faire parler de lui par son style direct, son ancrage dans l’austérité et sa volonté affichée de rompre avec les anciennes pratiques du pouvoir.

🔻 Réduction drastique des salaires au sommet de l’État

Dans une déclaration publique empreinte de sincérité et de fermeté, le chef de l’État burkinabè a affirmé :

« Nous ne pouvons pas demander à la population de contribuer alors que les autorités vivent dans le luxe. »

Une phrase qui résonne puissamment dans un pays où les sacrifices demandés au peuple sont quotidiens : lutte contre le terrorisme, inflation, pauvreté, déplacements massifs dus à l’insécurité.

C’est dans cette logique que plusieurs mesures ont été prises, notamment :

Suppression des salaires des membres du Conseil National de la Transition (CNT), remplacés uniquement par des indemnités de session ;

Réduction significative des salaires des ministres ;

Et le président Ibrahim Traoré, lui-même, affirme ne percevoir que son salaire de capitaine de l’armée.

🇧🇫 Un message fort à la classe politique… et à l’Afrique

Cette posture tranche avec les habitudes des élites en Afrique, souvent critiquées pour leur train de vie luxueux, leurs avantages démesurés et le fossé qui les sépare du peuple. En s’imposant une sobriété de gestion, Ibrahim Traoré envoie un message clair :

L’exemplarité commence par le sommet.

Il entend ainsi redonner confiance à une population qui, malgré les épreuves, continue de soutenir la transition militaire, espérant un redressement durable du pays.

Une rupture réelle ou un symbole politique ?

Certains analystes saluent un geste symbolique fort dans une Afrique de l’Ouest marquée par la défiance envers les institutions. D’autres, plus prudents, attendent de voir si ces engagements seront traduits dans les faits de manière durable et transparente.

Mais une chose est certaine : le discours d’Ibrahim Traoré ne laisse personne indifférent. À 36 ans, il incarne une nouvelle génération de dirigeants africains, décidée à bousculer les codes et à replacer l’intérêt du peuple au cœur de l’action politique.

📣 Réactions populaires

Sur les réseaux sociaux et dans les rues de Ouagadougou, les réactions sont majoritairement positives :

💬 « Voilà un président qui vit comme son peuple, pas comme un roi. »
💬 « Si seulement tous les dirigeants africains pouvaient en faire autant… »
💬 « Ce n’est pas la parole, c’est l’exemple. Bravo Capitaine ! »

📌 En résumé :

Le président burkinabè Ibrahim Traoré a supprimé les salaires du CNT.

Les ministres voient leurs salaires réduits.

Le président ne touche que son salaire militaire de capitaine.

Un message d’austérité dans un contexte de guerre contre le terrorisme.

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