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Iran : colère populaire à Téhéran après des frappes israéliennes – Vers une escalade incontrôlable ?

Téhéran, 13 juin 2025 – L’Iran gronde. Dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin, plusieurs frappes aériennes attribuées à Israël ont visé des sites militaires et nucléaires stratégiques sur le territoire iranien. Les premières explosions ont été entendues à Natanz, Qom, Fordow, ainsi qu’aux abords de la capitale. À la suite de ces frappes, des milliers d’Iraniens sont descendus dans les rues de Téhéran pour manifester leur colère, appelant à des représailles immédiates contre l’État hébreu.

Une attaque sans précédent

Selon plusieurs sources diplomatiques et militaires, les cibles principales de cette opération seraient des installations liées au programme nucléaire iranien, notamment les sites de Fordow et Natanz. Les frappes, décrites comme chirurgicales mais puissantes, ont causé d’importants dégâts matériels et, selon certaines sources, auraient fait des victimes parmi les forces armées iraniennes.

Dès l’annonce des frappes, les rues de Téhéran se sont remplies de citoyens en colère. Des slogans comme « Mort à Israël », « Mort à l’Amérique », ou encore « Vengeance pour nos martyrs » ont résonné devant le parlement, dans les grandes avenues, et autour des bâtiments gouvernementaux.

La population réclame justice

Les manifestations, spontanées dans plusieurs cas, traduisent une véritable exaspération populaire. « Ce n’est plus une affaire d’États, c’est notre fierté nationale qui a été humiliée. On ne peut pas rester silencieux », déclare un étudiant iranien interrogé par un média local.

Des femmes, des jeunes, des vétérans de la guerre Iran-Irak, et même des membres de la classe moyenne urbaine souvent discrète dans ces affaires, ont répondu à l’appel à la mobilisation. La mobilisation à Téhéran a été parmi les plus massives observées ces dernières années.

Le régime promet des représailles

Face à la pression populaire, le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, a rapidement pris la parole pour dénoncer une « agression criminelle et stratégique de l’entité sioniste », promettant une réponse « à la hauteur du crime ». Le chef des Gardiens de la Révolution a, de son côté, annoncé que « toutes les options sont sur la table ».

Les analystes redoutent désormais un engrenage militaire au Moyen-Orient, où chaque riposte appelle une contre-riposte. « Nous sommes dans une spirale très dangereuse. Cette frappe n’est pas seulement un message, c’est une ligne rouge franchie », estime un spécialiste de la région.

Une région sous tension permanente

Depuis plusieurs mois, les tensions entre Israël et l’Iran s’étaient accrues, notamment sur fond de guerre en Syrie, d’attaques en mer Rouge, et d’activités nucléaires controversées. L’Iran, accusé de soutenir militairement le Hezbollah et les Houthis, avait été plusieurs fois averti par l’axe israélo-américain.

Mais cette fois, les conséquences s’annoncent bien plus graves. Les chancelleries occidentales appellent au calme, tandis que les Bourses de Tel-Aviv, Dubaï et Téhéran ont toutes enregistré des chutes historiques ce vendredi matin.

Conclusion : vers un embrasement régional ?

Les manifestations à Téhéran ne sont pas qu’une expression de colère : elles sont le reflet d’un peuple blessé, pris en étau entre ses dirigeants et une géopolitique qui le dépasse. Alors que l’opinion publique iranienne demande justice, le monde retient son souffle : la prochaine décision de Téhéran pourrait faire basculer la région dans une guerre ouverte.

📰 Rédigé par la rédaction internationale de Sopaiya Magazine
✍️ Avec les analyses de #timitesopaiyamagazine

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