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Israël en zone rouge : l’Ambassade de Russie appelle ses ressortissants à quitter le pays

Face à l’intensification des combats au Moyen-Orient et à la menace d’un embrasement régional, la Russie a lancé un signal fort à ses ressortissants vivant en Israël. Dans un communiqué officiel diffusé ce dimanche, l’Ambassade de Russie à Tel-Aviv a recommandé à tous les citoyens russes présents sur le sol israélien de quitter le pays « jusqu’à la normalisation de la situation ».

🔺 Une escalade militaire aux proportions régionales

Depuis plusieurs semaines, le Proche-Orient est le théâtre d’un enchaînement de crises explosives. Israël multiplie les fronts de guerre :

À Gaza, les frappes israéliennes ont fait plus de 55 000 morts palestiniens selon les derniers bilans,

Au Liban, les échanges de tirs avec le Hezbollah se sont intensifiés, provoquant des milliers de déplacés,

En Syrie, des raids israéliens ciblent des positions iraniennes ou pro-iraniennes,

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, la tension est à son comble,

Au Yémen, Israël fait face à des attaques de drones des Houthis,

Et surtout, un conflit ouvert avec l’Iran s’installe, après des frappes croisées entre les deux puissances ennemies.

Dans ce contexte, la Russie, traditionnellement prudente dans la région, a pris une position rare en demandant à ses citoyens de quitter un État allié des États-Unis, à forte densité militaire et cible potentielle de représailles.

🇷🇺 Une diplomatie russe sur ses gardes

Dans son message, l’Ambassade de Russie insiste sur le caractère purement préventif de cette alerte. Pourtant, la communauté internationale y voit un signal d’alarme, confirmant que la situation en Israël pourrait se détériorer brusquement.

« Compte tenu de la forte détérioration de la situation sécuritaire et des risques d’escalade militaire dans la région, nous conseillons à tous les citoyens russes d’éviter de voyager en Israël et, pour ceux déjà présents sur le territoire, de le quitter dès que possible », a indiqué l’ambassade dans une note officielle.

La Russie est traditionnellement présente au Moyen-Orient, notamment en Syrie où elle soutient militairement le régime de Bachar al-Assad. Elle entretient aussi des relations complexes avec Israël, à la fois coopératives dans certains domaines sécuritaires, mais conflictuelles sur la question palestinienne ou la présence iranienne.

Un climat d’incertitude généralisée

Ce message de l’Ambassade russe s’ajoute à ceux d’autres chancelleries. La Chine, la Turquie, l’Égypte, le Brésil et d’autres puissances appellent également leurs ressortissants à la vigilance, voire à quitter la région.

Dans les coulisses de la diplomatie internationale, l’inquiétude monte : une guerre Israël-Iran pourrait déclencher une réaction en chaîne dans toute la région, impliquant d’autres puissances, directement ou par proxy. Le spectre d’une confrontation nucléaire est même évoqué par certains analystes, depuis que l’Iran a averti qu’en cas d’attaque majeure sur ses installations, sa riposte pourrait viser directement des sites sensibles en Israël.

🧭 Une situation à suivre de près

À l’heure où les capitales du monde appellent à la désescalade, cette décision de la Russie vient confirmer que la situation en Israël dépasse le simple cadre d’un conflit localisé. C’est désormais toute la stabilité du Moyen-Orient qui est en jeu.

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