Dans une déclaration qui fait déjà réagir sur les réseaux, Lago Fabrice, cadre du PPA-CI, remet en cause l’équilibre des exigences politiques en Côte d’Ivoire.
« On demande à l’opposition ivoirienne de se comporter comme Ousmane SONKO. Mais personne ne demande à Ouattara de se comporter comme Macky Sall, ni à la CEI de se comporter comme la CENA, et au Conseil Constitutionnel ivoirien de prendre exemple sur celui du Sénégal. »
« Et pourtant, toutes ces conditions sont cumulatives. »
Par ces propos, Lago Fabrice souligne le déséquilibre entre les attentes placées sur l’opposition et l’absence d’exigence envers les institutions en place. Il rappelle que le fonctionnement démocratique ne repose pas uniquement sur l’attitude des opposants, mais aussi sur la crédibilité des autorités et des structures électorales.
⚖️ Une démocratie, des responsabilités partagées
Cette déclaration met en lumière une vérité souvent négligée :
👉🏾 l’opposition ne peut fonctionner librement que si les règles du jeu sont équitables.
Comparer Ousmane Sonko à des leaders ivoiriens n’a de sens que si les contextes politiques, institutionnels et juridiques sont similaires.
Et c’est bien là l’enjeu pointé par Lago Fabrice :
Une Commission Électorale (CEI) digne de confiance, à l’image de la CENA sénégalaise
Un Conseil Constitutionnel impartial, garant de la transparence
Un chef d’État qui respecte les règles du jeu démocratique, comme Macky Sall qui a renoncé à un troisième mandat
🧠 Analyse – Sopaiya Magazine
✍️ « Il n’y a pas de démocratie sans institutions solides. Et il n’y a pas d’élections libres sans une opposition libre. C’est l’ensemble des conditions qu’il faut regarder, pas un acteur en particulier. »
Voilà le cœur du message porté par cette sortie de Lago Fabrice.
Cette prise de parole, bien que politique, relance le débat sur l’équité des processus électoraux à l’approche des prochaines échéances en Côte d’Ivoire.
📌 Sopaiya Magazine suivra de près les réactions et les contre-analyses de cette sortie.