📍 Moscou – Un coup dur pour la diplomatie culturelle britannique : le British Council, réputé pour ses activités éducatives et culturelles à travers le monde, vient d’être inscrit par le bureau du procureur général de Russie sur la liste des organisations indésirables. Une décision lourde de sens, dans un contexte mondial où la guerre d’influence ne se joue plus seulement sur les champs de bataille ou dans les chancelleries… mais aussi dans les salles de classe et les espaces culturels.
🎓 Une vitrine culturelle… sous contrôle gouvernemental ?
Créé pour promouvoir la langue anglaise, la littérature britannique, l’art et les échanges universitaires, le British Council jouit d’une réputation de neutralité académique dans de nombreux pays.
Mais selon les autorités russes, cette façade masque une réalité bien plus politique :
« L’organisation est financée par le Foreign Office britannique et supervisée par le Parlement du Royaume-Uni. Elle agit donc, de fait, comme un instrument d’influence géopolitique au service de Londres », affirme le communiqué officiel.
🎯 Des objectifs jugés hostiles par la Russie
Le procureur général de Russie va plus loin :
Les programmes du British Council chercheraient à :
Déstabiliser la société russe à travers la culture et l’éducation ;
Discréditer la politique intérieure et extérieure de Moscou ;
Encourager des changements politiques non constitutionnels dans le pays ;
Et même, porter atteinte à l’intégrité territoriale de la Russie.
Des accusations graves qui traduisent une méfiance croissante de la Russie envers les « soft powers » occidentaux, accusés de manipuler les opinions sous couvert de dialogue culturel.
🧭 Une décision dans une logique de « souveraineté culturelle »
La Russie n’en est pas à son premier bras de fer avec des ONG ou institutions occidentales. Depuis plusieurs années, plusieurs organisations ont été expulsées ou interdites, notamment pour des raisons similaires : propagande, influence étrangère, financement douteux, ou ingérence politique.
Le message est clair : la Russie entend renforcer sa souveraineté, non seulement sur le plan militaire et économique, mais aussi dans la sphère idéologique et culturelle.
Une guerre froide version 2.0 ?
À l’heure où les tensions entre la Russie et les puissances occidentales sont au plus haut, cette décision symbolique s’inscrit dans une logique de rupture assumée.
La culture devient ainsi un terrain de confrontation stratégique, où chaque pays tente d’imposer ses valeurs, ses récits et ses intérêts.
✍️ Ce que Sopaiya Magazine vous dit :
« Entre les lignes d’un roman, dans les paroles d’un professeur ou dans les pages d’un manuel scolaire, se cache parfois un drapeau. Le British Council en est aujourd’hui l’illustration. Et la Russie vient d’y mettre un point final. »
📰 Rédigé par la rédaction internationale de Sopaiya Magazine
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