Le chanteur guinéen Elie Kamano aspire à devenir burkinabè par conviction panafricaine
🖋️ Rédaction : Sopaiya Magazine
Une scène rare, chargée d’émotion et de symboles, s’est déroulée ce week-end à Ouagadougou. Le célèbre artiste guinéen Elie Kamano, figure emblématique du reggae engagé en Afrique de l’Ouest, est arrivé au Burkina Faso avec une mission artistique… et politique.🎶 Un clip, un message, une volontéElie Kamano a présenté en avant-première son nouveau single intitulé « IB Kouman », un hommage explicite au capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition burkinabè. À travers cette chanson, l’artiste rend un vibrant hommage à ce qu’il perçoit comme un réveil des peuples africains, porté notamment par l’Alliance des États du Sahel (AES).Plus qu’un simple projet musical, Kamano souhaite tourner le clip vidéo sur le sol burkinabè, symbole de son attachement profond au pays des Hommes intègres.🗣️ Un appel à la naturalisation.
Lors de sa visite, l’artiste n’a pas caché son désir d’obtenir la nationalité burkinabè. Un geste fort, qu’il qualifie lui-même de témoignage de loyauté et de reconnaissance envers un pays qu’il admire pour sa résistance et sa souveraineté retrouvée.> « Demander la nationalité burkinabè, c’est pour moi une façon de dire que je me sens chez moi ici, dans cette révolution africaine en marche », a déclaré Kamano devant la presse locale. L’engagement panafricain en acteElie Kamano n’est pas un artiste comme les autres. Ancien candidat à la présidentielle en Guinée, il incarne un militantisme musical et politique, ancré dans les valeurs panafricaines. Son soutien affirmé à l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) en fait l’un des porte-voix culturels de cette nouvelle dynamique sahélienne.Cette démarche soulève néanmoins des questions : comment réagiront les autorités burkinabè à cette demande ? Pour l’heure, aucun commentaire officiel n’a été émis, mais la proposition pourrait trouver un écho dans un contexte de renforcement des liens culturels et politiques au sein de l’alliance sahélienne.🔍 Sopaiya Magazine continuera de suivre ce dossier singulier où la musique, l’engagement et l’identité africaine s’entrelacent pour écrire une page inédite de l’histoire culturelle du Sahel.
