Lettre ouverte à Son Excellence Alassane OUATTARA :

“Pour le mandat de l’achèvement : un appel citoyen à la continuité”
📍 Abidjan, mardi 10 juin 2025
✍🏾 Par Jean-Yves Esso Essis, Président de l’ADN, militant RHDP, citoyen ivoirien engagé pour la stabilité et le développement
🇨🇮 Une voix citoyenne s’élève
Dans une Côte d’Ivoire en quête de consolidation démocratique et de stabilité durable, la parole citoyenne retrouve tout son poids. À travers une lettre ouverte solennelle et respectueuse, adressée au Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, Jean-Yves ESSIS, militant de base et acteur de la société civile, lance un appel vibrant à une nouvelle candidature présidentielle en 2025, non par ambition personnelle, mais par souci de continuité nationale.
🔍 Un regard lucide sur une décennie de reconstruction
Dans cette lettre empreinte de reconnaissance, l’auteur revient sur les réalisations majeures depuis l’accession au pouvoir du Président Ouattara en 2011. Dans un pays alors fragilisé par des crises successives, il salue une présidence marquée par :
Une stabilisation politique et institutionnelle,
Une reconstruction massive des infrastructures (routes, ponts, écoles, hôpitaux),
Une relance économique inédite, avec des taux de croissance soutenus,
Une restauration de la crédibilité internationale du pays.
« Vous avez su redonner à la Côte d’Ivoire son rang, sa dignité et son élan », écrit-il, dans une déclaration chargée de reconnaissance.
🧭 L’heure du passage ou de la consolidation ?
Alors que le pays se prépare à une nouvelle échéance électorale en octobre 2025, la question centrale posée dans cette lettre est celle de la continuité du leadership dans un climat géopolitique instable, où les menaces sécuritaires, les défis économiques et les incertitudes politiques régionales appellent à la prudence.
Jean-Yves Essis ne plaide pas pour un pouvoir sans fin. Il n’appelle pas à « régner », dit-il, mais à « achever ». Il revendique un mandat de transition maîtrisée, qui permettrait au Président Ouattara de :
Consolider les réformes entamées,
Préparer activement une relève stable,
Offrir à la nation un dernier souffle structurant avant le passage de témoin.
✊🏾 Une interpellation patriotique et historique
Avec des mots forts mais mesurés, l’auteur rappelle que l’histoire ne se décide pas dans l’émotion, mais dans la responsabilité historique. Il demande un dernier « sacrifice », celui d’un homme d’État qui, une fois encore, répond à l’appel de son peuple :
« Ce n’est pas par caprice du pouvoir, mais par devoir envers l’Histoire que nous vous appelons à vous représenter. »
La lettre replace ainsi le Président Ouattara comme le seul à même, dans les circonstances actuelles, d’assurer la continuité, la transmission et la maturité institutionnelle de la Troisième République.
🧾 Une signature qui interpelle
L’originalité de cet appel réside aussi dans l’identité de son auteur. Ni cadre du parti, ni haut responsable politique, Jean-Yves ESSIS parle en tant que citoyen ordinaire, militant de base « à jour de ses cotisations (1000 F) ». Ce détail volontairement inclus dans la lettre renforce l’authenticité du message. Il parle au nom de ces milliers d’Ivoiriens, souvent silencieux, mais attentifs à l’évolution du pays.
Ce geste soulève une question majeure : et si le vrai signal du peuple venait d’en bas, de cette base populaire consciente que la stabilité ne se décrète pas, mais se construit ?
🕊️ Et maintenant ?
La lettre a déjà commencé à faire le tour des réseaux sociaux. Elle résonne dans un contexte politique où les intentions de candidature pour 2025 se multiplient, souvent dans une atmosphère de recomposition discrète. Mais elle interpelle aussi sur la légitimité morale et l’héritage républicain.
Le Président Ouattara, qui n’a pas encore officiellement annoncé sa position sur la présidentielle de 2025, reste pour beaucoup l’ultime garant d’une transition apaisée. L’avenir dira s’il répondra à cet appel.
📌 Sopaiya Magazine continuera de suivre de près les réactions, les prises de position et les signaux à venir dans cette année politique décisive pour la Côte d’Ivoire.