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Makosso – Steve Beko : Une joute verbale sur fond de loyauté politique

Par la rédaction – Sopaiya Magazine

🎙️ Makosso s’attaque à Steve Beko : la vidéo qui fait le tour de la toile

Dans une nouvelle sortie diffusée sur Facebook, le Révérend Camille Makosso a directement interpellé Steve Beko, figure médiatique et activiste ivoirien, au sujet d’une plainte annoncée pour diffamation. En cause : des propos que Makosso aurait tenus à l’encontre de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Voici les mots crus du « général de la marmaille » :

« KO “J’ai porté plainte contre Camille Makosso pour diffamation contre le Président Laurent Gbagbo…”
Tu es l’avocat du Président Laurent Gbagbo, petit ?
Enlevez mon nom de vos débats de chiffonniers !
Papa n’a pas 3 000 euros… Laissez-moi respirer un peu ! »

Des propos directs, moqueurs, et clairement destinés à rabaisser Steve Beko, tout en désamorçant la portée juridique de l’affaire.

⚖️ D’où part le clash ? Le contexte de la plainte

Steve Beko, connu pour ses prises de position dans les débats politiques ivoiriens sur les plateaux de Life TV et ses sorties sur les réseaux sociaux, aurait récemment annoncé une plainte pour diffamation contre Makosso, après que ce dernier aurait tenu des propos jugés irrespectueux envers Laurent Gbagbo, leader du PPA-CI et ancien chef de l’État.

Dans ses interventions, Steve Beko se positionne de plus en plus comme un défenseur farouche de la mémoire et de la figure de Gbagbo, au point de s’attirer les critiques de ceux qui lui reprochent un zèle politique excessif.

🤡 Makosso entre ironie, mépris et stratégie

Fidèle à son style provocateur, Camille Makosso joue sur l’ironie populiste pour minimiser la plainte :

En remettant en question la légitimité de Steve Beko à défendre Gbagbo (« Tu es son avocat ? »),

En tournant la procédure en dérision (« Papa n’a pas 3 000 euros… »),

Et en dénigrant les débats politiques sur Facebook, qu’il qualifie de “débats de chiffonniers”.

Ce type de sortie, bien qu’injurieuse sur la forme, constitue une stratégie de décrédibilisation bien huilée, dans un univers numérique où l’humour et le clash attirent plus que la réflexion politique.

🧠 Steve Beko : une posture qui dérange ?

Steve Beko, intellectuel engagé et analyste politique, s’est imposé dans le paysage médiatique comme une voix jeune, franche et incisive, souvent perçue comme l’un des nouveaux visages du camp Gbagbo. Ses interventions sont suivies avec attention, et parfois avec agacement, notamment par ceux qui jugent ses prises de position trop émotionnelles ou partisanes.

En décidant de judiciariser l’affaire Makosso, Steve Beko tente de poser une limite à ce qu’il considère comme une dérive dans le discours public. Mais la réaction de Makosso laisse entendre que l’arène du clash reste, pour l’instant, plus influente que celle des tribunaux.

🔎 Débat de fond : liberté d’expression ou irrespect ?

Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des figures publiques sur les réseaux sociaux : jusqu’où peut-on aller dans la critique politique ou personnelle ? L’influence numérique justifie-t-elle toutes les provocations ? Et surtout, faut-il banaliser les injures contre des figures d’État, même après leur départ du pouvoir ?

Dans un pays où la violence verbale numérique prend de l’ampleur, ces questions deviennent urgentes.

✍️ Conclusion : entre clash et combat d’idées

Au-delà de la pique, ce duel Makosso – Beko reflète une fracture plus large entre deux générations d’influenceurs ivoiriens :

L’une, incarnée par Makosso, navigue dans le buzz, l’humour provocateur, et l’audience massive.

L’autre, représentée par Steve Beko, tente d’imposer un retour à la rigueur dans la parole publique, quitte à choquer ou diviser.

Une chose est sûre : la scène numérique ivoirienne est plus que jamais un terrain de confrontation idéologique et générationnelle.

🔍 Sopaiya Magazine continuera de suivre cette affaire et ses retombées juridiques et sociales.

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