Mali : L’armée frappe fort dans l’ouest – Cinq bases terroristes détruites lors de frappes aériennes

Bamako, 8 juin 2025 – Dans une démonstration de puissance et de coordination, les Forces armées maliennes (FAMA) ont mené, le vendredi 7 juin, une opération aérienne d’envergure ciblant des repaires de groupes terroristes dans l’ouest du pays. Ces frappes font partie d’une série d’opérations planifiées visant à neutraliser les cellules ennemies actives, en particulier dans les régions frontalières où les attaques se sont multipliées ces derniers mois.
Cibles neutralisées : précision et efficacité
L’État-major général des armées a confirmé la destruction de cinq bases terroristes :Deux positions fortifiées dans la forêt du Baoulé, près de Didieni (région de Koulikoro), servant de camp d’entraînement et de stockage logistique.Deux autres bases au nord de Sandaré, où plusieurs mouvements djihadistes étaient en regroupement.Et une dernière base près de Bafarara, dans la région de Kayes, utilisée comme point de transit vers la frontière.Les frappes ont été menées avec une grande précision, grâce à des renseignements préalables issus de la collaboration entre les services de sécurité et les populations locales. « Nos frappes ont permis de désorganiser des réseaux terroristes actifs dans la zone. Les opérations de ratissage se poursuivent pour sécuriser les environs », indique un communiqué officiel.🛡️ Montée en puissance des FAMA : stratégie de reconquête
Ces dernières années, les FAMA ont considérablement renforcé leurs capacités opérationnelles, en mettant l’accent sur la souveraineté stratégique du pays. Dotée de moyens aériens modernisés et d’une coordination accrue sur le terrain, l’armée malienne adopte désormais une stratégie proactive contre les groupes armés.Les frappes du 7 juin illustrent cette transition vers une armée plus autonome, capable de mener des missions offensives ciblées dans des zones à haut risque, jusque-là difficiles d’accès.🤝 Cohésion civilo-militaire : un maillon essentiel Au-delà des opérations militaires, l’État-major a tenu à saluer la coopération des citoyens, de plus en plus engagés dans la lutte contre l’insécurité. Les FAMA appellent la population à poursuivre le partage d’informations, en signalant tout mouvement suspect ou infiltration.> « Chaque citoyen est un soldat de la paix. Grâce à vos alertes, nous avançons vers un Mali plus sûr », peut-on lire dans le message officiel.🔍 Contexte régional : une guerre d’usureLe théâtre de l’ouest malien reste sous forte pression. Plusieurs groupes armés affiliés à Al-Qaïda ou à l’État islamique y mènent des actions de guérilla, exploitant les frontières poreuses et les zones forestières pour se replier. Le renforcement des actions militaires dans cette zone vise donc à rompre leurs lignes de ravitaillement et désorganiser leur ancrage territorial.Par ailleurs, cette opération s’inscrit dans un climat régional tendu, marqué par une coopération sécuritaire plus sélective entre pays du Sahel, alors que les partenariats militaires traditionnels sont en recomposition.🔚 Une victoire tactique, un message stratégiqueAu-delà des destructions de cibles, cette opération constitue un signal fort envoyé par les autorités de transition : le Mali entend reprendre le contrôle total de son territoire et refuse d’abandonner les régions périphériques aux mains des groupes armés.L’opération du 7 juin s’ajoute à une série d’interventions récentes qui confirment le retour progressif de l’État dans les zones dites « infiltrées ».📍Par la rédaction Timité Lassana – Sopaiya Magazine📅 Édition Juin 2025