Moyen-Orient sous tension : Medvedev fustige les frappes américaines et accuse Trump d’avoir allumé une nouvelle guerre
Moscou, 22 juin 2025 – L’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, est sorti de son silence pour commenter avec virulence les récentes frappes nocturnes menées par les États-Unis contre plusieurs cibles en Iran. Dans une déclaration cinglante publiée ce dimanche, Medvedev dénonce une opération « inefficace, provocatrice et aux conséquences désastreuses » pour la stabilité régionale et mondiale.
🎯 Des frappes « inutiles » et « sans impact stratégique »
Selon Medvedev, les trois frappes ciblées par l’armée américaine n’ont pas atteint leurs objectifs déclarés, notamment en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. L’ancien président russe affirme que :
« L’infrastructure critique du cycle nucléaire n’a apparemment pas été endommagée, ou très peu. L’enrichissement d’uranium et la production d’armes nucléaires vont se poursuivre. »
Une telle déclaration laisse entendre que Téhéran reste maître de ses capacités nucléaires et que les frappes américaines n’ont eu qu’un effet cosmétique, voire contre-productif.
Israël frappé, les États-Unis exposés
Medvedev dépeint une situation régionale chaotique. Il affirme que les attaques contre Israël se sont intensifiées, provoquant panique et désarroi au sein de la population, pendant que les États-Unis s’enlisent dans un nouveau front de guerre avec la possibilité d’une opération terrestre à venir.
🛡️ L’Iran, plus résilient que jamais
Paradoxalement, selon Medvedev, les frappes américaines auraient eu pour effet de renforcer le régime iranien, plutôt que de l’affaiblir. Il insiste sur le fait que la population iranienne, y compris les plus critiques du régime, se regroupe désormais autour de ses leaders spirituels et politiques.
« Le régime politique iranien est préservé et, selon toute vraisemblance, il s’est renforcé. »
⚖️ Une communauté internationale majoritairement opposée
Autre point marquant de cette déclaration : la condamnation croissante de la communauté internationale. Medvedev soutient que la majorité absolue des pays s’opposent aux actions américaines et israéliennes, accentuant l’isolement de Washington sur la scène diplomatique.
🏛️ Une attaque à peine voilée contre Trump
Dans un ton sarcastique, Medvedev conclut sa déclaration en attaquant frontalement le président américain Donald Trump, élu en 2024 sous la promesse de restaurer la paix :
« Trump, arrivé en tant que président pacificateur, a déclenché une nouvelle guerre pour les États-Unis. […] Avec un tel succès, Trump ne recevra jamais le prix Nobel de la paix, malgré toute la vénalité de cette nomination. »
Un tacle direct qui souligne le ressentiment de Moscou face à ce qu’elle perçoit comme l’unilatéralisme guerrier de l’administration Trump, désormais engagée dans une spirale d’escalade militaire dangereuse.
Vers un embrasement global ?
La situation au Moyen-Orient semble entrer dans une phase de tension extrême, où chaque erreur de calcul pourrait mener à un conflit régional d’ampleur impliquant plusieurs puissances.
Les mots de Medvedev, bien que chargés de propagande géopolitique, traduisent néanmoins une inquiétude réelle : la guerre ne fait que commencer, et ses ramifications pourraient dépasser de loin les frontières de l’Iran.
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