Caracas, 14 juin 2025 | Par la Rédaction de Timite Sopaiya Magazine

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a une nouvelle fois secoué la scène internationale. Dans un discours très offensif prononcé ce vendredi à Caracas, il a dénoncé les récentes frappes israéliennes sur l’Iran et s’en est violemment pris au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qu’il a qualifié de « Hitler du XXIᵉ siècle ». Une déclaration explosive qui fait déjà réagir dans les chancelleries du monde entier.

🛑 Une comparaison historique lourde de sens

Devant une foule de partisans rassemblés pour un meeting politique, Maduro n’a pas mâché ses mots :

« Ce que fait Netanyahou aujourd’hui, en toute impunité, avec le soutien des grandes puissances, c’est ce qu’Adolf Hitler a fait au siècle dernier avec l’approbation tacite de l’Occident. »

Selon le président vénézuélien, les actions d’Israël dans la région ne sont pas simplement militaires : elles seraient motivées par une idéologie de domination et d’exclusion, comparable à celle du régime nazi.

✈️ Les frappes israéliennes sur l’Iran, point de rupture

Ce discours intervient alors qu’Israël a mené une série de frappes aériennes contre des installations militaires présumées en Iran, accusées d’alimenter un programme nucléaire clandestin. Tel-Aviv justifie ces attaques par la nécessité de prévenir une menace existentielle.

Mais pour Maduro, cette opération militaire est une violation grave du droit international :

« Ce sont des actes criminels, des agressions unilatérales contre un État souverain. C’est exactement ce que Hitler a fait dans les années 30. »

Il accuse les grandes puissances — États-Unis, Royaume-Uni et France — de fermer les yeux sur ces exactions, comme elles l’ont fait à l’époque face à la montée du nazisme.

🏛️ L’ONU impuissante ? Une critique sévère

Maduro a également pointé du doigt l’inefficacité actuelle des Nations unies :

« L’ONU est en train de mourir, comme l’a fait la Société des Nations avant la Seconde Guerre mondiale. Elle est incapable de stopper les crimes commis sous nos yeux. »

En réclamant une réforme en profondeur du système multilatéral, il appelle les pays du Sud à se rassembler pour bâtir un nouvel ordre mondial basé sur la justice, l’égalité et la souveraineté des peuples.

Des réactions partagées à travers le monde

La déclaration du président vénézuélien a provoqué une onde de choc :

Les autorités israéliennes ont dénoncé des propos « haineux et irresponsables », accusant Maduro de minimiser l’Holocauste en comparant un dirigeant démocratiquement élu à un dictateur génocidaire.

L’opposition vénézuélienne a vu dans ces déclarations une tentative de détourner l’attention de la grave crise économique que traverse le pays.

Les alliés de Caracas, comme l’Iran, la Syrie ou encore la Bolivie, ont salué « une position courageuse face à l’impérialisme occidental ».

🔎 Un discours stratégique ?

Ce n’est pas la première fois que Maduro adopte un ton très dur contre Israël ou les États-Unis. Dans la lignée de feu Hugo Chávez, son prédécesseur, il continue d’utiliser la rhétorique anti-impérialiste pour consolider sa base politique interne et réaffirmer son rôle dans le bloc des pays dits “anti-hégémoniques”.

Mais en utilisant une comparaison aussi chargée émotionnellement que celle d’Hitler, il franchit un seuil symbolique qui pourrait accentuer son isolement diplomatique.

📌 En résumé

La sortie de Nicolás Maduro n’est pas un simple effet de style. Elle révèle un clivage idéologique profond sur la lecture des conflits actuels. En assimilant Netanyahou à Hitler, Maduro pousse la communauté internationale à se positionner : tolérera-t-elle encore longtemps les actions unilatérales d’Israël dans la région ?

Le débat est ouvert, mais une chose est sûre : le président vénézuélien a su, une fois de plus, placer le Venezuela au centre des projecteurs géopolitiques.

🗣️ À suivre…

Sopaiya Magazine continuera de suivre les évolutions de cette affaire et les répercussions diplomatiques de ce discours. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales sur le plan des relations internationales.

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