Port-Bouët s’embrase : Laurent Gbagbo sort de son silence et lance un message fort à Alassane Ouattara

✍️ Sopaiya Magazine
Port-Bouët, 7 juin 2025 – C’est dans une ambiance électrique, devant une foule en liesse, que l’ancien président de la République Laurent Gbagbo a tenu un discours explosif. Depuis sa radiation de la liste électorale, l’homme fort de Mama ne s’était pas exprimé publiquement avec autant de vigueur. Et ce samedi à Port-Bouët, il a réglé ses comptes : avec le régime actuel, la CEI, et surtout, avec Alassane Ouattara.
🗣️ “Tu viens chez moi à Mama, tu veux me chasser ? JAMAIS !”
Le ton est monté dès les premiers mots. Gbagbo a dénoncé, sans détour, la volonté du régime actuel de l’écarter du jeu politique ivoirien.
“Tu ne peux pas me trouver chez moi, un Ivoirien authentique, et tu veux me chasser ? Tu viens chez moi à Mama et tu veux me chasser ? Jamais !”
Dans un ton tranchant mêlé d’ironie, Gbagbo a fustigé l’acharnement politique, soulignant que sa radiation est une provocation de trop.
⚖️ “Ils veulent la baga@rre ? On va se b@ttre !”
L’ex-président ne mâche pas ses mots. Face à la radiation de son nom, de celui de Tidjane Thiam, Guillaume Soro et d’autres figures clés de l’opposition, Gbagbo dénonce une mascarade électorale :
“La CEI publie leur liste, mais mon nom, Gbagbo Laurent, n’est pas dessus. Le nom de Tidjane Thiam non plus. Celui de Guillaume Soro non plus…”
“Ils se cherchent la bagarre. Eh bien, on va se battre. Nous n’allons pas laisser passer ça. JAMAIS !”
Un appel à la mobilisation a été lancé, invitant ses partisans à descendre dans la rue pour défendre la démocratie.
❌ “La Constitution dit 2 mandats, toi tu veux faire un 4e ? C’est de l’abus !”
L’ancien chef de l’État a vertement critiqué les intentions prêtées à Alassane Ouattara de vouloir briguer un quatrième mandat.
“La Constitution dit 2 mandats. Tu veux faire un 4e ? Haaa ! Trop, ce n’est pas assez trop là ?”
Et de rappeler la justification utilisée en 2020 :
“Tu dis que tu n’avais pas le choix car ton candidat, Amadou Gon, est décédé. Mais aujourd’hui encore ? Amadou Gon est mort deux fois ?”
Un ton sarcastique, une attaque directe : Gbagbo n’a laissé aucun doute sur ce qu’il pense de cette tentative de manipulation de la Constitution.
“Vous m’avez cherché ? Eh bien, vous m’avez trouvé !”
Laurent Gbagbo a assuré que l’exclusion de son nom n’allait pas l’arrêter. Au contraire, il s’affiche plus combatif que jamais.
“Moi, je t’ai permis de faire un mandat. Et aujourd’hui, tu veux faire quatre mandats et en plus m’empêcher d’être candidat ?”
“SI C’EST MOI VOUS CHERCHEZ, VOUS M’AVEZ TROUVÉ !”
Et de conclure :
“Dites-leur qu’ils m’ont cherché… et ils m’ont trouvé.”
Une onde de choc qui traverse la Côte d’Ivoire
Ce discours fait déjà grand bruit à travers tout le pays. Des milliers d’Ivoiriens, notamment les militants du PPA-CI, se disent prêts à suivre leur leader dans sa lutte pour une élection équitable.
La communauté internationale, de son côté, observe avec inquiétude le durcissement du climat politique en Côte d’Ivoire, à seulement quelques mois du scrutin présidentiel.
🕊️ Et maintenant ?
Laurent Gbagbo a clairement indiqué qu’il n’allait pas se laisser faire. Le combat est engagé. Le peuple ivoirien devra choisir : subir en silence ou faire entendre sa voix. Quant au régime, il devra répondre à cette montée de tension par des actes forts : justice, inclusion, respect de la Constitution.
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