Scandale sexuel dans la police camerounaise : le commissaire Josué Ossomo suspendu après la fuite de vidéos explicites tournées dans son bureau
Un scandale sans précédent secoue la police camerounaise. Le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, alors délégué régional par intérim de la Sûreté nationale du Centre, a été suspendu de ses fonctions à la suite de la fuite de vidéos à caractère sexuel le mettant en scène avec plusieurs jeunes femmes, dont des policières en uniforme, dans ce qui semble être son propre bureau.
Ces images, largement partagées sur les réseaux sociaux, ont provoqué un tollé dans l’opinion publique camerounaise. Jamais un scandale de ce type n’avait éclaboussé à un tel niveau la haute hiérarchie policière.
📹 Des vidéos compromettantes tournées dans un lieu de pouvoir
Les vidéos en question, explicites et choquantes, montrent le commissaire en situation intime avec plusieurs femmes, dont l’agente Christelle Eboa, également suspendue. Les scènes se déroulent dans un bureau administratif identifiable comme un espace de la Délégation régionale, trahissant un climat de permissivité et un usage personnel des locaux de l’État.
La gravité des faits ne tient pas seulement à leur caractère sexuel, mais aussi au lieu où ils ont été filmés : un bureau censé incarner l’autorité, la sécurité et la rigueur administrative.
👮 Suspension immédiate et ouverture d’enquêtes
Face au choc provoqué par ces révélations, le haut commandement de la police camerounaise a pris des mesures immédiates. Le commissaire Josué Ossomo a été suspendu par décision administrative, tout comme les agents impliqués dans les vidéos. Il a été remplacé à la tête de la Délégation régionale du Centre par le commissaire divisionnaire Abena Armand, désigné pour assurer l’intérim.
Une enquête disciplinaire a été ouverte en urgence, accompagnée d’une procédure judiciaire qui pourrait aboutir à des sanctions lourdes. D’après des sources policières, les premières conclusions sont attendues dans un délai de 72 heures.
⚖️ Une onde de choc dans la société camerounaise
Ce scandale a ravivé le débat sur la moralisation de la fonction publique et la nécessité de renforcer les contrôles internes dans les corps habillés. Dans les rues comme sur les plateaux télé, les Camerounais expriment leur colère, leur incompréhension et leur exigence de voir les coupables puni(e)s sans complaisance.
Plusieurs organisations de la société civile dénoncent une dérive éthique grave et appellent à une réforme structurelle de la police, pour restaurer la confiance entre l’institution et les citoyens.
« On ne peut pas tolérer que des hauts responsables de la sécurité nationale utilisent leur autorité pour des actes aussi inacceptables. C’est une honte institutionnelle », déclare une militante des droits humains à Yaoundé.
🧭 Une affaire symptomatique de dérives plus profondes ?
Au-delà de la simple indignation, cette affaire met en lumière des failles dans la gouvernance policière : absence de contrôle hiérarchique, complaisance vis-à-vis des abus, banalisation des rapports de pouvoir dans les relations professionnelles.
Certains analystes y voient le sommet d’un iceberg, révélant un mal-être plus profond au sein des forces de sécurité, où le respect de l’uniforme et du serment professionnel semble parfois relégué au second plan.
📌 En attendant les conclusions officielles…
L’affaire Ossomo est loin d’être close. Elle pourrait même marquer un tournant majeur dans la politique disciplinaire de la police camerounaise. Tous les regards sont désormais tournés vers les conclusions de l’enquête et la capacité de l’État à faire preuve de fermeté et de transparence dans ce dossier sensible.
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