Par Sopaiya Magazine
Dans une dynamique résolument tournée vers l’autonomie sanitaire, la Tanzanie a franchi un cap historique. Le gouvernement a annoncé la construction de 10 nouvelles usines pharmaceutiques sur l’ensemble du territoire. Une initiative portée avec vigueur par la ministre de la Santé, Jenista Mhagama, et qui s’inscrit dans une stratégie de souveraineté médicale nationale.
🏭 Objectif : se libérer des importations et de l’aide étrangère
Face à la forte dépendance du pays aux médicaments importés, notamment dans la lutte contre des maladies chroniques comme le VIH/SIDA, la Tanzanie veut désormais produire localement.
« Nous voulons produire nos propres médicaments pour ne plus dépendre des importations ou de l’aide extérieure », a déclaré la ministre lors d’une conférence à Dar es Salaam.
💊 Des médicaments essentiels bientôt « Made in Tanzania »
Parmi les médicaments qui seront produits dans ces nouvelles usines figurent :
Des antirétroviraux (ARV) pour le traitement du VIH/SIDA
Des solutions intraveineuses (perfusions)
Des réactifs de laboratoire
Des comprimés classiques
Et des médicaments liquides
Un projet ambitieux qui permettra d’assurer un meilleur accès aux traitements, mais aussi de créer des emplois qualifiés dans le secteur pharmaceutique local.
🏗️ Modernisation des infrastructures existantes
Jenista Mhagama ne compte pas se limiter aux nouvelles constructions. Elle a également annoncé un plan de modernisation des infrastructures pharmaceutiques déjà existantes.
Parmi les bénéficiaires de cette politique : l’entreprise publique Tanzania Pharmaceutical Industries (TPI), située à Arusha. Avec le soutien du gouvernement, la TPI relancera prochainement la production d’ARV, marquant ainsi une étape clé vers l’autonomie thérapeutique du pays.
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📸 Image générée par intelligence artificielle