Tension maximale : Israël annonce l’élimination du général iranien Ali Shadmani, chef d’état-major des forces armées

Téhéran – 17 juin 2025. Une frappe ciblée de l’armée israélienne aurait coûté la vie au général Ali Shadmani, chef d’état-major des forces armées iraniennes et figure clé du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Ce serait l’un des plus hauts responsables militaires iraniens éliminés depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran.

🛰️ Une opération audacieuse en plein cœur de Téhéran

Selon l’annonce officielle de Tsahal (l’armée israélienne), l’attaque a été menée à l’aide de chasseurs-bombardiers de l’armée de l’air, guidés par des renseignements de précision. La cible : un bâtiment abritant un poste de commandement militaire dans le centre de Téhéran.

Le général Ali Shadmani, considéré comme le plus haut gradé de la hiérarchie militaire iranienne, y tenait une réunion stratégique au moment de la frappe. Il a été tué sur le coup, selon l’armée israélienne.

Shadmani était non seulement le chef d’état-major, mais également un pilier du dispositif militaire du régime, responsable à la fois des forces régulières et du CGRI, bras armé idéologique de la République islamique.

👤 Qui était le général Ali Shadmani ?

Proche du guide suprême Ali Khamenei, Shadmani incarnait la continuité et la fermeté de la doctrine militaire iranienne. Ancien commandant pendant la guerre Iran-Irak, il était connu pour sa loyauté absolue au régime et sa stratégie d’expansion de l’influence militaire iranienne au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.

Sa disparition représente un choc stratégique majeur pour la hiérarchie militaire iranienne, dont il était l’une des figures centrales depuis plus de deux décennies.

💥 Réactions et conséquences attendues

Au moment où cette annonce est rendue publique, les autorités iraniennes n’ont pas encore confirmé officiellement la mort du général. Mais plusieurs sources à Téhéran évoquent un important déploiement de forces de sécurité dans les zones sensibles de la capitale et des préparatifs visibles autour du mausolée de Khomeini, où pourrait se tenir une cérémonie officielle.

Du côté israélien, cette frappe s’inscrit dans une stratégie d’élimination ciblée des hauts responsables militaires, après des attaques massives de drones et de missiles sur le nord d’Israël.

🧨 Vers une escalade sans retour ?

Cette opération, si elle est confirmée, constitue une provocation majeure et pourrait pousser l’Iran à une riposte asymétrique d’envergure, que ce soit par ses alliés régionaux (Hezbollah, Houthis, milices irakiennes) ou directement par des frappes balistiques.

Le risque est désormais celui d’une guerre ouverte entre les deux puissances, avec des répercussions immédiates sur la stabilité du Moyen-Orient, les cours du pétrole, et les alliances internationales.

Une frappe qui redéfinit les lignes rouges

En visant une figure aussi éminente que le général Shadmani dans la capitale même de l’Iran, Israël envoie un message sans équivoque : aucun responsable iranien n’est à l’abri.

Mais cette opération pourrait aussi s’avérer un point de bascule dans un conflit qui ne cesse de s’intensifier.

✍️ Timité Lassana, Sopaiya Magazine
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